Loading...

.

.

« A l’heure où la terre semble tirer le signal d’alarme face à une société moderne obnubilée par la consommation, il devient nécessaire de changer notre perception du monde pour faire évoluer nos habitudes de vie vers un futur prospère. 

De cette mission le Design Social Club en a fait sa priorité, cette organisation s’appuie sur le système productif à l’origine de nos maux pour créer des travaux utopistes oeuvrant  pour une réflexion profonde sur notre relation à l’objet. Le design n’est désormais plus un outil au service du « faire vendre » mais un support permettant de débattre de la vie. 

La lisibilité de ce travail oscille entre la forme, la fonction et l’usage. Comme en peinture, la première lecture aborde un rendu pictural, une esthétique  propre à l’apparence physique. Le second temps, plus abstrait, évoque sa fonction en imposant un rôle à la forme. C’est alors que se dessine l’usage, cette zone libre, qui permet de nous projeter au travers de l’objet. Nous abordons le monde ainsi, sous cet angle démultiplié et par l’association d’images, nous amenons le visiteur à confronter l’objet à la pratique pour questionner ce lien impalpable qui relie l’homme à son environnement. L’oeuvre ainsi conçue ne se limite pas à son contour formel pour en dicter une fin mais s’appuie sur sa matérialité pour servir un discours ouvrant à la réflexion. Au détriment de son passé aliénateur, l’objet se présente ainsi comme  un outil libérateur de pensées. 

Le monde qui nous entoure peut être perçu suivant ce que nous voyons, suivant ce pour quoi il a été fait ou bien suivant les possibilités qu’il nous offre. Ce dernier point de vue est aujourd’hui, la pierre angulaire du travail du Design Social Club. »

Design Social Club, décembre 2018.

.

.

.

Mekbib Tadesse (crédits photo) – Alexandra Davy (crédits photos) – Aghate Micoulaud (traductions) – Louise Porte (crédits photos) – & Friends…

.

www.designsocialclub.com